Kreation

Wir entwickeln ein Tanztheater-Stück mit dem Titel IM FLUSS | AU COURANT und bringen eine experimentelle Kreation auf die Bühne. „Im Fluss“ kann vieles sein, zum Beispiel unsere Sichtweise auf das Leben in unterschiedlichen Lebensphasen. Es gibt Dinge, die sich ständig verändern, aber auch solche, die sich wiederholen wie der Lauf der Generationen. Das Wasser im Wasserkreislauf ist ständig in Bewegung und wechselt von einem Zustand in den nächsten. Es ist lebenswichtig, kann aber auch zerstörerische Kraft entwickeln. Zu diesen Themen forschen wir und finden Szenen für unser Stück – dabei nutzen wir auch die Musik als Inspiration, die extra zum Thema Wasser komponiert wird.

 

 

Hier hinterlegen wir im Verlauf der Kreation Fragebögen, erste Ergebnissicherung, Etappenziele und Impressionen aus dem Schaffensprozess.

Das Orchester EIC, l’Ensemble instrumental des Cévennes +++ in Vorfreude auf die Komposition zum Thema Wasser und die erste Probe nach dem Lockdown +++
Das Orchester EIC, l’Ensemble instrumental des Cévennes +++ in Vorfreude auf die Komposition zum Thema Wasser und die erste Probe nach dem Lockdown +++

 IM FLUSS | AU COURANT

Quelques mots sur la Création

 

« Puis-je m’engager dans quelque chose qui en est juste à ses débuts et dont le plan n’existe pas encore ? »

 

L’eau donnant naissance à tout être vivant procure la plus vive impression de mouvement et transformation comme un cycle sans fin qui raconte de la création et de disparition. A découvrir tant de richesse dans le cycle de l’eau et en même temps trouver la source de notre créativité grâce aux questions qui mènent dans un état de transformation, à une approche philosophique qui est exprimée en mouvement et dans la composition de Serge Pizzo et Karen Kapferer. « Combien de gouttes d’eau peuvent tenir dans ma main ? Combien en perdrai-je ? Y-a-t-il différentes tailles de gouttes d’eau ? D’où viennent les gouttes d’eau ? Les larmes sont-elles aussi des gouttes d’eau ? »

 

La curiosité avide concernant le miracle de l’eau provoque une joie qui frémit d’énergie et parle d’un secret. L’être a un lien très fort avec la nature et notre habitat partagée avec tous les organismes nous fait chaque jour cadeau pour ainsi dire d’une renaissance. Dès qu’il y a de l’eau, une rivière qui murmure, qui parle de notre vie, d’une vitalité comme grande force qui exprime légèreté, curiosité et joie de jouer, on pourrait rêver de voler et de vivre un été sans fin au bord de la rivière. On a trouvé cette image de liberté enfantine dans la musique de Gabriel Fauré (Ouverture, 1èr mouvement de la Suite Masques et bergamasques, Op. 112).

 

L’interprétation douce et expressive de la Danse sacrée de Claude Debussy par Ansgar Deuschel, harpiste, ressemble à une caresse de l’esprit du ciel dédié à notre existence. La pertinence de l’eau cherchant son chemin forme l’idée d’un accès topographique de la rivière et de notre vie. Ayant observées les cours d’eau, ses répétitions et ses mouvements expansifs, nous reconnaissons les schémas de nos vies soit dans un canal, soit dans un rapide torrentiel. L'aura mystérieuse d'un rite archaïque lié à la nature. C'est ainsi que sonne sa danse sacrée. Le son initialement statique se met en mouvement soutenu par des sons de cordes mystérieusement lumineux comme une réflexion et notre remerciement au flot de l’eau. La mélodie de la harpe serpente sous et sur les cordes, dessine et exprime pour ainsi dire la coexistence des fondations profondément ancrées dans nos traditions et la légèreté du futur comme idée aérienne de mélodie.

 

La pièce Oppression composée par Karen Kapferer et Serge Pizzo offre un grand contraste : une musique obscure et lourde. La confrontation avec le dérèglement climatique et d’autres situations sans issue sont exprimées par des cris stridents, muets, désespérés et dévastateurs. Cela touche non seulement les gens qui nous entourent, mais aussi le fait de négocier nous-même, la propension de surpasser constamment nos possibilités, d’ avoir l'impression d'être pris au piège dans un trou de boue ou par une plante envahissante qui sape notre énergie - cet effort sans fin qui nous repousse de plus en plus profondément sous l'eau - jusqu'à ce qu'à un moment donné, s'échouant, une impulsion de survie s'installe, une pause - une résistance qui nous permet enfin d’apercevoir une possibilité de manœuvre et signifie le premier pas pour se sentir à nouveau libre.

 

Avec le premier mouvement de la Symphonie Inachevée de Franz Schubert le sentiment d'être seul s'installe peu à peu. Les mots clés parlent d'avoir pris la responsabilité de soi et d'avoir grandi - de s'être surmonté et maintenant de se sentir plus fort que jamais. Les danseurs font allusion aux possibilités de sortir du bassin des attentes, proposent de prendre leurs propres décisions, de suivre leur instinct, et toutes les conséquences s'abattent sur nous d'un coup. Le confort de nager avec le courant a disparu - la résistance au courant, le rejet et la douleur de ne plus y appartenir s’installent.

 

Suite à la résistance et au combat contre les inondations et les incendies se développe un nouveau départ et on coule dans une nouvelle phase de vie. La douleur du souvenir revient comme une vague, la magie d’une plante qui pousse est interrompant, une force indestructible, illustré par dans l’ombre chinois avec Valentin Weibert (violon) qui joue La Méditation de Thais de Jules Massenet de manière sphèrique.

 

Pour comprendre la décision de finir par la Pastorale de Gabriel Fauré (de la Suite Masques et bergamasques, Op. 112) il faut considérer le récit à la première personne : l’idée du lit de la rivière est décrite comme analogie de la vie. « Qu’est-ce qui me porte ? D’où est-ce que je viens - où est-ce que je veux aller et où est-ce que je suis heureux ? Peut-être que c’est moi. Toujours autrement. C’est moi. »

 

Nelly Noack


 

Die junge Modeschöpferin Lucrezia Teresa Biondi bereitet in ihrem Atelier die Kostüme für die Tänzer*innen vor und verarbeitet zu diesem Zweck alte Jeans. Für das Projekt IM FLUSS | AU COURANT entstehen lauter Unikate, angenehm und bewegungsfreundlich zu tragen, die den Teilnehmern passgenau zugeschnitten werden.

 

Nachhaltigkeit ist ein Herzensanliegen von Lucrezia Teresa Biondi und die Natur eine große Inspirationsquelle. Mit ihrem Konzept verwirklicht sie Direktrecycling und Langlebigkeit durch sorgfältige Verarbeitung des Ausgangsmaterials in Handarbeit.

 

Es steckt ein riesiges Engagement dahinter und wir danken Lucrezia jetzt schon für ihren Einsatz trotz Pandemiebedingungen. Wir freuen uns sehr, sie für unser Projekt gewonnen zu haben und danken allen Spendern für die alten Jeans, die hoffentlich bald die Bühnen erobern können.


 

# 1 Jahr Bürgerfonds

 

Félicitations!

 

Une année extraordinaire: Wir gratulieren zum einjährigen Bestehen des Bürgerfonds, zu wunderbaren Initiativen und kreativen Wegen und sind voller Anerkennung für das große Engagement und den vorbildlichen Einsatz des ganzen Teams.

 

Bon anniversaire, ja, alles Gute zum Geburtstag wünscht Theaterpädagogik vor Ort e. V.

namentlich für das Team IM FLUSS | AU COURANT

Wiebke Weinbrenner und Nelly Noack


Danke an die Heidelberger Volsbank, die uns mit einer Spende fördert und unterstützt! So können wir professionelle Musiker angemessen für ihre Beteiligung im Projekt honorieren. Das ist uns ein wichtiges Anliegen.

Das Interesse für die Sache und die Vorfreude aufs Ergebnis haben zu einem wundervollen Gespräch geführt.